Passés les premiers chocs stalingradiens, force m'est d'avouer que le graph se fait rare. Et la multitude se signatures tracées à l'arrache ne parvient pas à rassasier mes aspirations esthétiques. Faute de trouver quelque fresque à la hauteur de ma faim, à l'aune de les découvertes initiales, tout en demeurant conscient qu'un tel quartier ne s'explore guère en un jour, je décide de pousser plus loin, en remontant le boulevard de la Villette. Certes, la possibilité s'offrait de tourner au hasard dans de petites rues, mais je venais de pratiquer ce mode opératoire quelquefois épuisant aux alentours de Cadet, et mes pieds commençaient à renâcler. Sans compter la lumière qui progressivement déclinait. Mon trajet me mena donc sur les quais à proximité de Jaurès, à côté du Point Éphémère où je pus dénicher quelques merveilles.