La mairie du 3ème, pour l'amateur de street-art, constitue, telle que je l'ai vue, une révélation quasiment mystique. On a l'impression de se trouver face à quelque cathédrale païenne et ludique, un peu comme si Basquiat ou Di Rosa avaient repeint la chapelle Sixtine. Katre, Rime et Alëxone n'ont pas fait les choses à moitié. Pas une surface de verre ne manque à l'appel du graph.On contemple ébahi le déluge de couleurs de ces vitraux nouveaux genre, intégralement dédiés à l'art urbain. Et l'on se dit que si nombre de nos mairies étaient ainsi relookés, c'est avec enthousiasme que nous y accomplirions nos démarches administratives.