Pris dans un tourbillon de formes, de couleurs, de rêves, de cauchemars, j'accède à un état de transe proche de l'hypnose. Impossible d'abdiquer, malgré la fatigue de l'œil et des voûtes plantaires, avant de m'assurer d'avoir tout vu, de n'être pas passé à côté de quelque œuvre majeure. Tant chaque étage est riche de surprises. Le regard s'offre des diagonales, zappant ce qui ne le touche guère pour mieux fixer son attention sur l'œuvre qui le titille ou le bouleverse. À mon retour, je comptabiliserai près de sept-cent photos. Toutes ne sont pas utilisables. Certaines œuvres sont demeurées dans l'ombre, mais la plupart demeurent encore dans mon esprit.