IVRY AVRIL IVRESSE …

Cheminant donc vers la rue Louis Bertrand (voir précédent épisode) mon œil périphérique est happé par un déluge de couleurs auquel je ne m'attendais guère après le festin du parc de Cormailles. Un vaste terrain de foot dont tous les murs explosent de graffs et de tags de haut vol. Après avoir été tenté de faire le mur (mais comme dit le poète "trop vieux pour ces conneries"), je tâtonne un temps pour trouver une voie d'accès, ce que néanmoins je finis par faire. Et c'est le second choc de la journée, du "waow" à flots continus. Je suis alors loin de m'imaginer qu'une troisième secousse sismique m'attend, à peine quelques minutes plus tard. Sortant du terrain les yeux plein de lumière (au propre comme au figuré d'ailleurs) je capte quelques tags qui me semblent, de loin, particulièrement inventifs, dans le parc à proximité. Je m'approche et je remonte (car le parc est en montée) et de fil en aiguille tombe sur un gigantesque murs intégralement graphé qui récèle quelques trésors. La suite relève un peu du hasard des rues qui, en matière d'exploration street art, fait parfois si bien les choses …