BARCELONE 2017- CHAPITRE 1 : L'ESPRIT STREET ART

547 photos de création street art, auxquelles s'ajoutent un nombre conséquent de photos de la ville, superbe … Belle moisson pour trois jours d'escapade à Barcelone. Mon épouse dit en riant qu'elle se pose des questions sur ma santé mentale. Il faut dire qu'ici le graph est partout, fût-ce dans le quartier le plus excentré. Pis encore : il est même là où il n'est pas au sens strict. Comme si la toute la ville était marquée par l'esprit street art. Il est toujours présent, en filigrane : chaque rideau de fer des boutiques semble s'en inspirer, même lorsqu'il s'agit d'une illustration "officielle" des fonctions du commerce. La petite figurine qui donne ses recommandations sur les affiches des transports en commun est un pur fruit de l'art urbain. Lorsqu'on évoque une concentration du graph au cœur du centre ville, c'est à l'échelle barcelonaise qu'il faut l'entendre. Dans les zones où il y a "non-concentration", il ne faut pas plus de cinq minutes pour trouver un beau graph, au minimum intéressant. Dans le centre-ville, c'est toutes les dix ou trente secondes. Bien entendu, trois jours ne permettent pas de sillonner l'ensemble de cette grande cité, mais à raison de 5 ou 6h de marche par jour (et fort peu de métro et de bus) on en arpente tout de même une bonne surface. Ici, il y a d'à peu près tout : de l'image léchée qui déchire, du tag tracé à la va-vite, du graffiti, des persos qui utilisent toutes les ressources du grotesque, du politisé, du rigolo, des installations étonnantes, de petites sculptures murales … Toutes les déclinaisons de l'art urbain. Pour parvenir à un nombre de chapitres déjà relativement conséquent, il m'a fallu naturellement opérer des choix radicaux et laisser de côté nombre de graphs fort sympathiques, face au nombre conséquent de créations street art bouleversifiantes.