MONTREUIL 2017, CHAPITRE 4 : TOUJOURS PLUS LOIN, TOUJOURS PLUS HAUT …

Au terme de mon exploration des trésors du Bas-Montreuil, j'envisage de sauter à pieds joints dans cette terra incognita qu'est pour moi le Haut-Montreuil. Mais à l'inverse des parties basses de la ville, les cîmes ne se laissent pas aisément apprivoiser, d'autant que j'ai déjà dans les pieds quelques bonnes heures de marche street art, et que mes voûtes plantaires tendent à renâcler. Un chemin tout en montée, des graphs très clairsemés sur l'axe principal, des rues perpendiculaires plutôt rares. Il faudrait savoir où tourner, où s'aventurer dans cette partie de la cité moins accueillante pour qui ne la connaît point. Parfois à deux doigts de renoncer, je continue pourtant, coûte que coûte, vaille que vaille, et ma chasse finit par être fructueuse sur le plan qualitatif. Ici, sous un porche, les petits personnages d'Atomiko, en formes de légumes. Là des œuvres de Nemo, superbes (ne pas confondre avec le Nemo qui graffe sur les murs de Paris), ici, une œuvre à plusieurs mains, se déployant au bord de la route. Ou encore cette gigantesque fresque réalisée par Mosko et les gens du crû, qui s'étend sur une immense suface. Journée épuisante mais somme toutes féconde …