Pas de coup de foudre pour Lisbonne, comme je l'eus plus tard pour Porto. Une vieille ville semblable à un musée -beaucoup d'immeubles promis à la démolition- qui ne semblait être conservée qu'à l'usage des seuls touristes ; un centre-ville qui ressemble à n'importe quelle ville européenne, architecturalement anonyme. Pourtant, dans les Ramblas, sur les hauteurs, ça vit, ça respire, ça transpire, ça se mélange. C'est aussi souvent là que ça se passe niveau graphs. Dans la cité basse, un nombre ahurissant de graphomanes -entendez niveau graffiti-, pas un pan de mur n'est laissé vierge. En revanche peu de grapheurs doués. Cependant, l'un dans l'autre, le "dessus du panier" a tout de même de l'allure. Il est possible qu'en cinq ans, l'aspect de la ville ait changé.