Me voici à la frontière entre St Paul et Bastille, au terme de mon équipée sauvage au cœur du Marais. Le temps demeure au beau fixe, peut-être un peu trop calliente pour l'homme du Nord que je suis. Mais la lumière est magnifique. La chaleur a suffisamment baissé pour m'épargner les effets d'ombres et les reflets solaires sur les œuvres murales. Il me reste encore plus d'une heure avant de participer à une soirée collective dans le 20ème. Ma décision est vite prise : poursuivre droit devant, par la rue de la Roquette, jusqu'à la place Voltaire. Avec quelques légers détours, notamment par la rue Keller, la rue Daval et la rue de Lappe. Mais dans cet axe central, le graph s'affiche au grand jour, dans quasiment toutes ses déclinaises. Il suffit de garder les deux yeux grands ouverts.