CHÂTELET 2018- CHAPITRE 2 : UNE FIÈVRE VENUE D'AILLEURS

Comme en nombre de lieux où le street art est maître, le graph n'est pas le seul élément éphémère. L'épicentre du vortex, le point focal vers lequel tout converge, se déplace insensiblement. Mathématique énigmatique, dont je ne suis, à ce jour pas parvenu à saisir les données. Pourtant, le fait est là, indubitable. Il y a peu, la rue Quincampoix faisait monter la fièvre du collectionneur d'art urbain. Sans être totalement tombée en disgrâce, on sent que son aura pâlit. Le foyer artistique le plus hot du moment se situe désormais vers la rue St Martin et son réseau de venelles, migrant parfois vers les petites ruelles qui jouxtent le Centre Beaubourg. Si la surprise et l'ébahissement sont constants, c'est néanmoins un  parcours de marcheur. Qui s'en tiendrait à la ligne droite passerait à côté de nombre de merveilles. Il faut s'engager dans le tranversal, la diagonale, le zig zag, voire la marche à reculons, au gré de l'inspiration du moment …