PETITE MAIRIE, GRAND STREET ART- CHAPITRE 1 : JOUISSANCE ET FRUSTRATION (PARIS 3, 2017)

Jouissance et frustration : un binôme quasiment inséparable pour tout chasseur graph tant soit peu consciencieux. Avant de parvenir à la mairie du 3ème, où la seconde sera mise à distance par un choc esthétique intense, je passerai par la rue de Bretagne et réaliserai que le travail street art réalisé à dans ce noble édifice n'est que la face émergée du festival "Nomade", auquel je n'ai pu assister, ne possédant guère pour l'instant le don d'ubiquité. D'autant plus rageant que si la plupart des œuvres qui en sont issues (sur de grands panneaux fournis par l'entreprise Decaux) ont ce jour-là disparu, des panneaux publicitaires témoignent dans la dite rue de leur beauté allant parfois jusqu'au sublime. Mais photographier des photos de street art, fût-ce à titre de témoignage, très peu pour moi. Un peu triste tout de même d'avoir raté un semblable événement, je me rends donc vers la mairie. Et face à cela, tout regret s'envole. La mairie du 3ème n'est pas de celles qui en imposent. Comparativement à d'autres, elle semble minuscule. Mais sur chaque vitre et fenêtre de celle-ci, le street art a imposé sa griffe. Ça explose littéralement de formes et de couleurs et l'on est ébloui tant par la quantité que par la qualité des œuvres ainsi fécondées.