De retour à la porte de St Ouen, ma première idée est d'examiner si les fresques murales qui ont suscité mon admiration lors de ma précédente escale sont toujours bel et bien en place. Mais une seconde, qui m'apparaissait de meilleur aloi, prit soudain toute la place dans mon esprit ; je m'avisai qu'en effet, je n'avais pas poussé jusqu'au bout mon exploration du microcosme constitué par les Marchés aux Puces de St Ouen. Tâche par essence impossible, puisque ce monde à part, sur le plan du street art, se renouvelle constamment. Mais il me restait tout de même à à pousser plus loin, en dirigeant mes pas vers le Marché Paul Bert. C'est ainsi que je découvris la face cachée de la Lune : un vivier de talents tel qu'il hisse le graph au rang d'art majeur.