BORDEAUX 2017, PART 1- CHAPITRE 6 : PÉRIPHÉRIES DU PARADIS

Notre hôte a insisté sur le fait qu'il y avait quelque intérêt à explorer les alentours du fameux hangar Darwin. Dont acte. Une friche à l'arrière du dit, les façades externes d'icelui - fresques et stickers inventifs- : de la belle ouvrage certes, mais insuffisamment foisonnante à mon sens pour justifier une telle insistance. Et puis soudain, je la découvre. Une friche à la gauche de Darwin, dont les murs sont intégralement graphés. Une longue allée où s'expriment les plus belles floraisons du street art local. Du graph de rue à perdre haleine. Tous ceux (et peut-être toutes celles) que les galeries n'ont pas encore dans le colimateur sont là, multiples arborescences de formes et de couleurs. Certains ont déjà atteint des sommets, d'autres sont à peine bourgeonnants, mais dans ce bourgeon on pressent un terreau fertile, riche d'imaginaire et préludant un style. Je parcours rapidement les premiers mètres, et reviens le lendemain pour une version intégrale, pendant que mon épouse se prépare. Après le marathon Darwin (prévoir minimum 3h) et avec le temps déclinant, ses pieds ont déclaré grâce quand les miens ont encore des ailes …