Si le cœur de mon épouse n'est pas tout à fait étranger à l'amour du street art, il n'en est pas moins vrai qu'en la matière, son cœur bat moins vite et moins fort que le mien. Ici, pourtant, elle ne peut que s'incliner face à l'évidence de la manne miraculeuse. Chacun de notre côté, nous prenons en images ces icônes d'une forme de contre-culture appelées à disparaître avec la destruction programmée des hangars. A l'heure où j'écris ces lignes, peut-être ne demeure-t-il rien de ces merveilles. Ma femme ira même jusqu'à produire une vidéo en direct, tant l'endroit est hallucinant. Probablement notre plus belle étape de ce parcours à travers le street art bordelais.